Une vache, ça mange quoi?
2- LA PRODUCTION CÉRÉALIÈRE : Les 200ha exploités sont réservés aux 3/4 pour l’herbe donnée aux vaches, et 1/4 pour la culture de céréales : blé, maïs, l’orge et colza. Les céréales sont vendues à une coopérative de la région. La crise ? Notre produit part tous les jours. Pour nous, le problème se situe par rapport au prix du litre de lait (0,30cts/l), qui est décidé par des accords régionaux ( et des indications nationales). Nous n’avons aucun poids là-dessus. Notre seul levier : réduire nos charges de structure, de frais d’élevage et nos charges alimentaires.
LA CUMA : En 1972, une coopérative agricole est créée et reprend les locaux de l’ancienne fruitière qui cesse alors son activité. En 1993, elle fusionne avec une autre coopérative et donne naissance à la Cuma qui compte 7 adhérents (Condon, Prémeyzel , Colomieu, Conzieu, Contrevoz et Saint Germain). Cette coopérative met du gros matériel à disposition des agriculteurs : tracteurs, charrues, tonneaux à lisier, épandeurs... Elle permet aussi de mettre en commun les forces de travail. En temps de gros chantier (moissons par exemple), les agriculteurs se « donnent la main » et travaillent ensemble..
Et l’activité menuiserie ?
Les valeurs sûres de cette petite entreprise :
Pas de doute, Christine GERBOUD est un chef d’entreprise compétent qui aime véritablement son métier !
En 2000, Philippe MOISAN installe une exploitation de polyculture avec un élevage de brebis sur la commune de Saint-Germain-les-Paroisses. C'est en 2013, qu'avec son épouse, ils créent le GAEC de Beauretour et décident de diversifier leur production en abandonnant l'élevage de moutons et en se consacrant à l'élevage de vaches de race Aubrac et de poules pondeuses. Ce nouveau départ est également marqué par une conversion de leur entreprise en une exploitation d'agriculture biologique. Ce chois, ils l'ont fait par conviction : 0 engrais, 0 produits chimiques, désherber mécaniquement pour une meilleure qualité de vie et manger sainement. Pour réussir cette conversion, ils se sont rapprochés auprès d'autres exploitants "bios" et soulignent qu'il y a une entraide forte dans le réseau de l'agriculture biologique.
Ils commercialisent leurs produits, oeufs et viande, en vente directe ce qui leur permet de valoriser leurs produits. Les points de vente collectifs auxquels ils adhèrent sont le prolongement de leur activité. Leurs produits sont disponibles à Bugey côté fermes (Belley), le tram paysan (Bellegarde) et à la Ravoire paysanne (La Ravoire). A ce jour, le GAEC de Beauretour est une exploitation stable qui démontre que le choix de Sylvie et Philippe est rentable et pérenne. Leur travail quotidien privilégie une qualité de notre alimentation et de notre environnement.
Le GAEC de Beauretour en quelques chiffres :
34 vaches et 20 génisses, 1200 poules (800 oeufs produits par jour), 120 hectares de surfaces exploités